MUSSET Alfred de (Paris, 1810 – Paris, 1857).
Introduit à dix-huit ans dans le cénacle romantique, il étonne par sa précocité et le charme de ses premiers poèmes. Ses Contes d'Espagne et d'Italie (1829), écrits en vers léger et fantaisistes, témoignent de ses dons d'évocation aussi bien des paysages que des passions du cœur. C'est au théâtre qu'il donne dès lors de son talent, malgré le peu de succès de ses premiers essais dramatiques. Un spectacle dans un fauteuil (1832) et surtout Comédies et Proverbes (1840) révèlent son originalité et la finesse psychologique de ses compositions. Les Caprices de Marianne (1833) en font l'héritier de Marivaux, alors que Lorenzaccio (1834) fait songer au drame de shakespearien. Sa liaison malheureuse avec George Sand le pousse à écrire une comédie à la fois mélancolique et gracieuse, On ne badine pas avec l'amour. Un ton plus grave, un lyrisme plus douloureux se font entendre dans les « Nuits » écrites entre 1835 et 1837 et parues dans la troisième partie des Poésies nouvelles, puis dans la Lettre à Lamartine et l'émouvant Souvenir de 1841. Passé cette intense période de création, il écrit peu et le désenchantement s'empare de lui, avant que la maladie ne contraigne au silence cet « enfant du siècle », trop doué sans doute et trop fêté à ses débuts pour affronter le malheur des années adultes. De santé fragile (malformation cardiaque), mais surtout en proie à l'alcoolisme, à l'oisiveté et à la débauche, il meurt le 2 mai 1857, quelque peu oublié. Cependant Lamartine, Mérimée, Vignyet Théophile Gautierassistent à ses obsèques en l'église Saint-Roch. Sa mère, qui était partie vivre chez sa fille Hermine à Angers, décède à Paris le 11 février 1864, à 83 ans. On ne lui a révélé la mort de son fils qu'après son enterrement.
Poèmes de l'auteur
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A Aimée d'Alton
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A Juana
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A Julie
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A la Malibran
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A Laure
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A M. A. T.
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A M. V. H.
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A Madame Cne T.
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A Madame G. (Rondeau)
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A Madame G. (Sonnet)
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A Madame M...
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A Mademoiselle ***
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A Mademoiselle Rachel
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A Mme N. Ménessier
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A mon ami Alfred T.
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A mon ami Edouard B.
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A mon frère, revenant d'Italie
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A Ninon
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A Pépa
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A Sainte-Beuve
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A Ulric G.
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A une fleur
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Adieu !
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Adieux à Suzon
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Au Jungfrau
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Au Roi, après l'attentat de Meunier
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Ballade à la lune
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Cantate de Bettine
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Chanson : A Saint-Blaise...
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Chanson : Bonjour, Suzon...
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Chanson : J'ai dit à mon cœur...
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Chanson : Lorsque la coquette Espérance...
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Chanson de Barberine
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Chanson de Fortunio
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Complainte de Minuccio
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Conseils à une parisienne
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Derniers vers
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Fragment
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Idylle
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Impromptu
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Jamais
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L'andalouse
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La nuit
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La nuit d'août
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La nuit d'octobre
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La nuit de décembre
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La nuit de mai
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Le chant des amis
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Le fils du Titien
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Le lever
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Le mie prigioni (mes prisons)
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Le petit endroit
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Le Rhin
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Le Rhin allemand
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Le rideau de ma voisine
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Les voeux stériles
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Lucie
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Madame la Marquise
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Madrid
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Marie
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Mimi Pinson
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Non, quand bien même une amère souffrance
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Par un mauvais temps
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Rappelle-toi
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Rolla (La cavale sauvage)
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Rondeau : A Madame H. F.
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Rondeau : Dans dix ans d'ici seulement
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Rondeau : Fut-il jamais douceur de coeur pareille
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Sonnet : A Madame ***
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Sonnet : Béatrix Donato...
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Sonnet : Que j'aime le premier frisson d'hiver...
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Sonnet : Se voir le plus possible...
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Sonnet à la même (Madame M. N.) (I)
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Sonnet à la même (Madame M. N.) (II)
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Sonnet à Madame M. N.
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Sonnet au lecteur
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Souvenir
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Stances
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Sur trois marches de marbre rose
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Sur une morte
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Un rêve
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Une bonne fortune
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Une promenade au Jardin des Plantes
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Une soirée perdue
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Venise
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Vision