LAMARTINE Alphonse de (Mâcon, 1790 – Paris, 1869).
Après une adolescence paisible dans une famille aux convictions royaliste, il voyage en Italie et s'enthousiasme pour Naples qu'il découvre en 1812. Entré au service de Louis XVIII comme garde du corps, il résilie bientôt sa charge pour se consacrer à la littérature. Il se tourne d'abord vers la tragédie, mais son génie le porte plus naturellement vers la poésie lyrique, qu'il aborde en 1815 par des élégies. Sa rencontre en 1816 avec la femme du physicien Charles, à laquelle il donnera le nom d'Elvire dans ses vers, va lui inspirer « Le lac », qui deviendra le poème le plus célèbre des Méditations poétiques, parues en 1820. On y retrouve également « L'isolement », « Le vallon », « L'automne », confidences sensibles de la passion du poète et surtout manifestation remarquable d'une nouvelle forme d'expression poétique. Reconnu dès lors comme le maître du tout récent romantisme, Lamartine devient, entre 1820 et 1840, le poète le plus écouter de la jeunesse. En 1830, il publie les Harmonies poétiques et religieuses, qui traduisent sa foi chrétienne, douloureuse et tourmentée. Un voyage en Orient, accompli en 1833 et qui le mène jusqu'aux Lieux saints, lui dicte son admirable poème « Gethsémani » (1834). Poursuivant à la fois son oeuvre de poète avec de vastes compositions philosophiques, Jocelyn (1836), la Chute d'un ange (1839), et une carrière politique à la Chambre, il s'impose comme un orateur talentueux, vivement hostile à la politique de Louis Philippe. La révolution de 1848, à laquelle il a participé, fait de lui le ministre des Affaires étrangères du Gouvernement provisoire. Son destin politique prend fin en 1849, après son échec de la présidence de la République contre le prince Louis-Napoléon, futur Napoléon III. Déçu, accablé de dettes, Lamartine se retire alors et se consacre, durant vingt ans, à des oeuvres de commandes qu'il appellera ses « travaux forcés littéraires ». À partir de 1856, il publie mensuellement son Cours familier de littérature, ou paraît en 1857 une de ses plus belles élégies, « La vigne et la maison ». Il meurt, presque oublié, un an avant la chute du Second Empire, qu'il avait courageusement combattu.
Poèmes de l'auteur
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A El***
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A Elvire
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A la grande chartreuse
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A Némésis
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Adieu
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Apparition
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Aux chrétiens dans les temps d'épreuves
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Chant d'amour (I)
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Chant d'amour (II)
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Chant d'amour (III)
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Chant d'amour (IV)
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Chant d'amour (V)
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Chant d'amour (VI)
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Choeur des cèdres du Liban
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Consolation
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Contre la peine de mort
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Dieu
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Elégie
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Enfant, j'ai quelquefois passé des jours entiers
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Eternité de la nature, brièveté de l'homme
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Hymne au Christ
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Hymne au soleil
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Hymne de l'enfant à son réveil
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Invocation
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Invocation pour les grecs
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Ischia
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Jehova ou l'idée de dieu
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L'enthousiasme
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L'esprit de Dieu
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L'Homme
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L'humanité - suite de Jehova
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L'idée de Dieu - suite de Jehova
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L'immortalité
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L'infini dans les cieux
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L'isolement
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L'Occident
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La branche d'amandier
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La Foi
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La gloire
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La liberté, ou une nuit à Rome
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La prière
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La providence à l'homme
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La retraite
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La sagesse
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La semaine Sainte à la Roche-Guyon
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La vigne et la maison (I)
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La vigne et la maison (II)
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La vigne et la maison (III)
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La vigne et la maison (IV)
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Le chêne - suite de Jehova
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Le Chrétien mourant
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Le cri de l'âme
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Le Crucifix
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Le désert ou l'immatérialité de Dieu
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Le désespoir
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Le Génie
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Le golfe de Baya,
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Le lézard
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Le passé
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Le poète mourant
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Le premier regret
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Le soir
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Le temple
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Le vallon
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Les étoiles
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Les laboureurs
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Les préludes
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Marthe filait, assise en haut sur le palier
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Milly ou la terre natale (I)
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Milly ou la terre natale (II)
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Mon âme est triste jusqu'à la mort !
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Ode
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Ode sur la naissance du Duc de Bordeaux
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Pensée des morts
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Philosophie
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Pourquoi mon âme est-elle triste ?
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Sapho
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Souvenir
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Stances
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Tristesse
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Un nom