NOAILLES Anna, princesse Brancovan, comtesse de (Paris, 1876 - Paris, 1933).
D'origine roumaine par sa mère, passionnée de culture française dès l'adolescence, elle commence à écrire sous l'influence des Parnassiens et de Victor Hugo, des poèmes qui connaissent très vite le succès. En 1901, son premier recueil, le Coeur innombrable, est accueilli avec chaleur dans les milieux littéraires. Amie et confidente de Maurice Barrès, admirée du monde parisien, elle compose dès lors de nombreux ouvrages qui témoignent de sa sensibilité, mais aussi de la maîtrise de son écriture, parmi lesquels on retiendra l'Ombre des jours (1902), les Vivants et les Morts (1913), l'Honneur de souffrir (1927) et Exactitudes (1930). Couronnée par l'Académie française en 1931, elle fut la première femme à recevoir la décoration de commandeur de la Légion d'honneur. Le Livre de ma Vie (1932) publié quelques mois avant sa mort et interrompu par la maladie est entièrement autobiographique. Elle meurt le dimanche 30 avril 1933 à Paris à 13 h 30, entourée de son mari Mathieu de Noailles, de son fils Anne-Jules et de sa belle-fille. La Troisième République lui fait des funérailles officielles.
Poèmes de l'auteur
-
Bittô
-
Dissuasion
-
Il fera longtemps clair ce soir
-
Il n'est pas un instant
-
L'ardeur
-
L'empreinte
-
L'innocence
-
L'inquiet désir
-
L'orgueil
-
La chaude chanson
-
La cité natale
-
La conscience
-
La jeunesse
-
La journée heureuse
-
La mort dit à l'homme...
-
La mort fervente
-
La nuit, lorsque je dors
-
La tristesse dans le parc
-
La vie profonde
-
Le baiser
-
Le jardin et la maison
-
Le pays
-
Le repos
-
Le verger
-
Les paysages
-
Les rêves
-
Les saisons et l'amour
-
Paroles à la lune
-
Plainte
-
Soir d'été
-
Vivre, permanente surprise !
-
Voix intérieure
-
Vous êtes mort un soir