ÉLUARD Eugène Grindel, dit Paul (Saint-Denis, 1895 – Paris, 1952).
De santé fragile, il est mobilisé en 1914 et s'interroge très vite sur l'absurdité des guerres nationalistes. Dès 1918, il publie ses Poèmes pour la paix ou son idéal pacifiste s'exprime sans ambages. Lié à Tristan Tzara, et surtout à André Breton et à Aragon, il participe au mouvement dada puis au surréalisme dans lequel il jouera un rôle majeur. Marqué par l'esprit surréaliste ses ouvrages n'en manifeste pas moins l'originalité et la vertu propre de son écriture. Les animaux et leurs hommes (1920), Mourir de ne pas mourir (1924) et surtout Capital de la douleur (1926) confirment sa qualité de poète lyrique. Ayant adhéré au parti communiste en 1926, il en est exclus en 1933 mais continu à milité dans les mouvement antifascistes. « La Victoire de Guernica », écrit en 1938 en hommage à la lutte du peuple basque, est le premier témoignage d'une poésie exaltant les combats contre l'oppresseur national-socialiste. Ce combat, Eluard le célébrera plus que tout autre poètes français durant la Seconde Guerre mondiale à travers ses activités de militants révolutionnaire et par les poèmes que lui dicte la résistance à l'ennemi. Rallié au parti communiste clandestin en 1943, il poursuit son oeuvre de poète engagé par la publication de Poésie et Vérité ou paraît son poème désormais fameux, « Liberté », puis en 1944 avec deux recueils au titre éloquent, les Armes de la douleur et Au rendez-vous allemand. Les différent livres de poèmes publiés après la Libération, Poésie ininterrompue (1946), Corps mémorable (1947), Poèmes politiques (1948) et enfin Tout dire (1951) témoignent à la fois de ses convictions ardentes et de la tendresse d'une sensibilité qu'il retrouve naturellement les accents des plus grands poètes lyriques français. En février 1952, Paul Éluard est à Genèvepour une conférence sur le thème La Poésie de circonstance. Le 25 février, il représente « le peuple français » à Moscou pour commémorer le cent cinquantième anniversaire de la naissance de Victor Hugo. Le 18 novembre 1952 à neuf heures du matin, Paul Éluard succombe à une crise cardiaque à son domicile, 52 avenue de Gravelle à Charenton-le-Pont. Les obsèques ont lieu le 22 novembre au cimetière du Père-Lachaiseoù il est inhumé. Le gouvernement refuse les funérailles nationales. L'écrivain Robert Sabatier déclare : « Ce jour-là, le monde entier était en deuil ».
« La poésie d'Eluard, est comme la nuit, sans rivale »
Jean Paulhan
Poèmes de l'auteur
Recueil Exemples
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Air noir
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Courir
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Fêtes
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Promenade
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Vieillir
Recueil L'Amour la poésie
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À haute voix
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Amoureuse au secret
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Bercée de chair
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Bouches gourmandes des couleurs
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D’une seule caresse
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Elle ne sait pas tendre des pièges
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Elle se penche sur moi
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Il fallait bien qu’un visage
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J’ai fermé les yeux
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Je me suis séparé de toi
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Je te l’ai dit pour les nuages
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L’aube je t’aime
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L’habituelle
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La terre est bleue
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Le front aux vitres
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Le Mensonge menaçant
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Le sommeil a pris ton empreinte
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Les corbeaux battent la campagne
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Les représentants tout-puissants du désir
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Mon amour pour avoir figuré mes désirs
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Nos yeux se renvoient la lumière
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Où la vie se contemple tout est submergé
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Plus c’était un baiser
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Rouge amoureuse
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Ses yeux sont des tours de lumière
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Si calme la peau grise éteinte calcinée
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Une brise de danses
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Voyage du silence
Recueil Le Devoir et l'Inquiétude
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Au but
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Crépuscule
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Fidèle
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Notre mort
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Paris si gai !
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Pluie
Recueil Le Phénix
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Air vif
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Certitude
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Chanson
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Dominique aujourd’hui présente
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Et un sourire
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Il faut bien y croire
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Je t’aime
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Marine
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Noux deux
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Printemps
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Sérénité
Recueil Les Animaux et leurs hommes, les hommes et leurs animaux
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Animal rit
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Araignée
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Chat
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Cheval
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Chien
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Chien
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Conduire
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Fuir
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Homme utile
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Manger
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Modèle
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Mouillé
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Oiseau
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Patte
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Plumes
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Poisson
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Porc
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Poule
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Poule
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Salon
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Vache
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Vache
Recueil Les Malheurs des immortels
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Conseils d’ami
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L’aveugle prédestiné tourne le dos aux passants
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Le nettoyage des carreaux n’entraîne pas forcément la propreté en amour
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Les Ciseaux et leur père
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Les Deux Tout
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Mon petit Mont Blanc
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Rencontre de deux sourires
Recueil Les Nécessités de la vie et les conséquences des rêves
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Les Nécessités de la vie
Recueil Mourir de ne pas mourir
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Au cœur de mon amour
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Bouche usée
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Celle qui n’a pas la parole
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Dans la danse
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Dans le cylindre des tribulations
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Denise disait aux merveilles
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Entre autres
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Giorgio de Chirico
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L’Amoureuse
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L’Égalité des sexes
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L’Habitude
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La Bénédiction
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La Malédiction
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Le Jeu de construction
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Le Sourd et l’aveugle
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Les Petits Justes
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Mascha riait aux anges
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Nudité de la vérité
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Perspective
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Pour se prendre au piège
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Sans rancune
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Silence de l’Évangile
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Ta foi
Recueil Nouveaux Poèmes
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Absences
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Arp
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Celle de toujours, toute
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Entre peu d’autres
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Fin des circonstances
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Georges Braque
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Joan Miró
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La courbe de tes yeux fait le tour de mon cœur
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La Nuit
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Le Miroir d’un moment
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Leurs yeux toujours purs
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Ne plus partager
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Pablo Picasso
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Paris pendant la guerre
Recueil Poèmes pour la Paix
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Monde ébloui, Monde étourdi.
Recueil Poésie et vérité
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Couvre-feu
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Derniers Instants
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Douter du crime
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Dressé par la famine
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Du dedans
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Du dehors
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Façons de parler façons de voir
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Hasards noirs des voyages
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L’Âne
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L’Horizon droit
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L’Oreille du taureau
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La Main le cœur le lion l’oiseau
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Ma fille
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Médieuse
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N
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Notre nuit meilleure que nos jours
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Un loup (1)
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Un loup (2)
Recueil Premiers Poèmes
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La petite chérie
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Le fou parle
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Mon dernier poème
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Pour vivre ici
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Rondeau
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Rondeau de la suffisance
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Sourdine
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Un seul être
Recueil Répétitions
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À côté
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À côté (2)
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À la minute
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Ce n’est pas la poésie qui…
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Intérieur
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L’Ami
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L’Impatient
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L’Invention
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L’Ombre aux soupirs
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L’Unique
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La Grande Maison inhabitable
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La Mort dans la conversation
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La Parole
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La Rivière
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La Vie
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Les Moutons
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Lesquels ?
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Limite
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Luire
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Manie
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Max Ernst
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Nul
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Nul (2)
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Parfait
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Plus près de nous
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Poèmes
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Porte ouverte
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Raison de plus
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Ronde
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Rubans
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Sans musique
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Suite
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Suite (2)
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Volontairement
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Œil de sourd