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RONSARD Pierre de (Vendômois, 1524 – Saint-Cosme-lez-Tours, 1585).

 Fils de gentilhomme, il ne peut embrasser la carrière des armes à cause d'une surdité précoce et se tourne très vite vers les lettres et la poésie. Venu à Paris pour y poursuivre des études humanistes, il devient le disciple du célèbre grammairien Dorat, auprès de qui il rencontre bientôt Joachim du Bellay et les autres jeunes poètes qui formeront avec lui le groupe illustre de la Brigade, puis celui de la Pléiade. Inspirateur de l'important manifeste poétiqueDéfense et illustration de la langue française, rédigé et signé par Du Bellay en 1549, il publie dès l'année suivante ses « Quatre Premiers Livres des Odes » qui lui valent le succès et la faveur de la cour. S'ouvre alors pour lui une carrière féconde et prestigieuse dont on retiendra d'abord le beau recueil des Amours de Cassandre (1852), puis celui de Nouvelle Continuation des amours (1555-1556), plus connu sous le titre Amours de Marie, ouvrage dans lequel son style, libéré du modèle pétrarquisant, trouve les accents les plus personnels que lui dicte la mort de la jeune femme aimée. S'essayant tour à tour, et avec un égal bonheur, au poème épique des hymnes (1555-1556), à la veine du pamphlet politique dans son Discours des misères de ce temps (1563), il sait revenir à la tonalité lyrique où il excelle avec les Sonnets pour Hélène (1578) dont fait partie le fameux « Quand vous serez bien vieille...». Il n'achèvera pas la Franciade, grande composition, qui se voulait une sorte d'Énéide de l'histoire française et qui préfigure certains accents de Victor Hugo dans la Légende des siècles. Retiré dans son domaine tourangeau, il écrit encore, un an avant sa mort, l'émouvante élégie « Contre les bûcherons de la forêt de Gastine ». Cette œuvre immense, durement critiquée par Malherbe au nom d'une écriture déjà classique, retrouvera au XIXe siècle, grâce aux Romantiques, la place qu'elle mérite dans notre littérature, une des plus hautes, aux côtés de Villon, de Victor Hugo et de Verlaine. Les crises de goutte devenues de plus en plus invalidantes, il s'éteint dans la nuit du 27 au 28 décembre 1585 entouré de ses amis Jean Galland, Claude Binet et Jacques Davy du Perron dans son prieuré de Saint-Cosme. Il y est enseveli dans la crypte de l'église. Deux mois plus tard, il reçoit un hommage officiel, à Paris, au collège de Boncourt où ses funérailles solennelles sont célébrées le 25 février 1586, date anniversaire de la bataille de Pavie. Toute la cour s'y presse, à telle enseigne, que plusieurs dignitaires devront renoncer à y assister. L'oraison est prononcée par son ami Jacques du Perron et un requiem de Jacques Mauduit est exécuté pour la première fois à cette occasion. En 1586 paraît le Discours sur la vie de Ronsard, oeuvre de son premier biographe Claude Binet.

 

 

Poèmes de l'auteur

 

  • A Cupidon

  • À la forêt de Gastine

  • A lui mesme

  • A sa lyre

  • A son âme

  • Ah longues nuicts d'hyver de ma vie bourrelles

  • Amour me tue, et si je ne veux dire

  • Amour, je ne me plains de l'orgueil endurci

  • Amour, tu sembles ...

  • Amourette

  • Ange divin, qui mes plaies embaume

  • Autre du même à la même dame

  • Avant le temps tes temples fleuriront

  • Bien que les champs, les fleuves et les lieux

  • Bonjour mon coeur, bonjour ma douce vie

  • Ce beau corail, ce marbre qui soupire

  • Ce jour de Mai qui a la tête peinte

  • Celui qui boit ...

  • Ces liens d'or, cette bouche vermeille

  • Chanson

  • Ciel, air et vents, plains et monts découverts

  • Comme on voit sur la branche au mois de may la rose

  • Comme un chevreuil, quand le printemps destruit

  • Contre Denise Sorcière

  • Contre les bucherons de la forest de Gastine

  • Dans le serein de sa jumelle flamme

  • Dedans des Prez je vis une Dryade

  • Donne moy tes presens en ces jours que la Brume

  • Douce Maîtresse

  • Elégie à Janet, peintre du roi

  • Epitafe de Francois Rabelais

  • Epitaphe de Marie

  • Foufroye moy de grace ...

  • Ha ! que je porte et de haine et d'envie

  • Hinne à la Nuit

  • Il faut laisser maisons et vergers et jardins

  • J'ai l'esprit tout ennuyé

  • J'ai pour maitresse ...

  • Je n'ay plus que les os, un Schelette je semble

  • Je ne suis seulement amoureux de Marie

  • Je plante en ta faveur cet arbre de Cybèle

  • Je veus lire en trois jours l'Iliade d'Homere

  • Je veux mourir pour tes beautés, Maîtresse

  • Je voudrais bien richement jaunissant

  • Je voudrais être Ixion et Tantale

  • Je vous donne des oeufs. L'oeuf en sa forme ronde

  • Je vous envoye un bouquet que ma main

  • L'an se rajeunissait en sa verte jouvence

  • L'honnêteté, douceur, rigueur

  • Le boyteus mari de Vénus ...

  • Le Ciel ne veut, Dame, que je jouisse

  • Le soir qu'Amour vous fit en la salle descendre

  • Le vintieme d'Avril couché sur l'herbelette

  • Ma maîtresse est toute angelette

  • Madrigal

  • Maîtresse, embrasse-moi, baise-moi, serre-moi

  • Marie, à tous les coups vous me venez reprendre

  • Marie, baisez-moi ; non, ne me baisez pas

  • Marie, levez-vous, ma jeune paresseuse

  • Marie, que je sers en trop cruel destin

  • Marie, qui voudrait votre beau nom tourner

  • Marie, vous avez la joue aussi vermeille

  • Marie, vous passez en taille, et en visage

  • Meschantes nuicts d'hyver

  • Mignonne, allons voir si la rose

  • Mon Dieu, que j'aime à baiser les beaux yeux

  • Ni de son chef le trésor crépelu

  • Ny voir flamber au point du jour les roses

  • Ô doux parler, dont l'appât doucereux

  • Ô Fontaine Bellerie

  • Ode à Cassandre

  • Ode à l'Aloüette

  • Ode à la fièvre

  • Ode en dialogue des yeux et de son coeur

  • Ode en dialogue, l'Espérance et Ronsard

  • Odelette

  • Odelette à l'Arondelle

  • Odelette à sa maistresse

  • Odelette a son bouquet

  • Odelette à une jeune maîtresse

  • Ores l'effroi et ores l'espérance

  • Par un destin dedans mon coeur demeure

  • Petit nombril, que mon penser adore

  • Plus mille fois que nul or terrien

  • Plût-il à Dieu n'avoir jamais tâté

  • Pour son tombeau

  • Pourtant si ta maîtresse...

  • Pren ceste rose aimable comme toy

  • Quand au temple nous serons

  • Quand en songeant ma folâtre j'acolle

  • Quand je pense à ce jour, où je la vey si belle

  • Quand je suis tout baissé sur votre belle face

  • Quand je suis vingt ou trente mois

  • Quand je te voy seule assise à par-toy

  • Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle

  • Que tu es Cicéron ...

  • Qui voudra voir comme un Dieu me surmonte

  • Quoy mon ame, dors tu engourdie en ta masse

  • Si je trépasse entre tes bras, Madame

  • Si mille oeillets, si mille liz j'embrasse

  • Si seulement l'image de la chose

  • Soit que son or se crêpe lentement

  • Stances

  • Sur mes vingt ans, pur d'offense et de vice

  • Tant de fois s'appointer, tant de fois se fascher

  • Te regardant assise auprès de ta cousine

  • Tu te moques, jeune ribaude

  • Une beauté de quinze ans enfantine

  • Verson ces roses pres ce vin

  • Vous me distes, Maitresse, estant à la fenestre

  • Vu que tu es plus blanche