Autres Profils

Contact

Vous pouvez me joindre en utilisant le formulaire de contact.

HUGO Victor (Besançon, 1802 – Paris, 1855).

À quinze ans, il écrit dans ses carnets : « Je veux être Chateaubriand ou rien ». Sa gloire dépassera celle de son premier modèle et il deviendra pour tout un siècle le symbole de l'écrivain français, aussi inspiré que fécond, maîtrisant à la fois le poème lyrique, la satire, l'épopée, le théâtre et le roman. Ses Odes et Ballades, recueil qui rassemble en 1828 ses premiers poèmes, portent encore la marque d'une écriture éprise de classicisme. Sa préface au drame Cromwell (1827), puis la publication du recueil les Orientales (1829), enfin le triomphe d'Hernani en 1830 font de lui le maître incontesté de la nouvelle école romantique. Les quinze années suivantes sont tout simplement riches en créations. Quatre recueils de poèmes, les Feuilles d'automne (1831), les Chants du crépuscule (1835), les Voix intérieures (1837), les Rayons et les ombres (1840), confirment la richesse de son inspiration poétique et son goût pour la méditation. Son premier grand roman, Notre-Dame de Paris (1831), évoque sous de sombres couleurs l'univers inquiétant du Moyen Âge. Ruy Blas (1838) retrouve et dépasse le succès d'Hernani sur la scène. La mort de sa fille Léopoldine, noyée en 1845, affecte profondément Victor Hugo et lui dicte l'un de ses poèmes les plus émouvants, « À Villequier ». Il s'attaque alors à la rédaction des Misérables, mais participe surtout à la vie politique. Député, orateur éloquent, il s'opposera sous la IIe République à la monté de Louis-Napoléon Bonaparte, le prince-président, contre lequel il prononce des discours enflammés. Le coup d'État du 2 décembre 1851 l'oblige à s'exiler à Jersey d'abord puis à Guernesey où il continue d'écrire quelques-unes de ses œuvres les plus fortes jusqu'à son retour en France, dès la chute de Napoléon III, en septembre 1870. C'est au cours de ces années d'exil dans les îles Anglo-Normandes qu'il écrit les Châtiments (1853), violent réquisitoire contre « Napoléon le Petit », puis les poèmes des Contemplations (1856), sa plus belle oeuvre lyrique. La première partie de la Légende des siècles paraît en 1859. En 1862, c'est la publication des Misérables dont le succès et immense en France et en Europe. Les Chansons des rues et des bois (1865) montrent que le poète n'a rien perdu de sa fraîcheur et de sa sensibilité dans les grandes compositions épiques qui précèdent ce recueil, bientôt suivit par la publication des Travailleurs de la mer (1866), roman dramatique où l'homme et la mer s'affrontent. À son retour à Paris, Victor Hugo, élu député, se mêle d'abord avec passion aux affaires publiques. Défenseur des Communards pour lesquels il réclamera l'amnistie en 1876, il s'éloigne bientôt du monde politique pour se vouer totalement aux oeuvres depuis longtemps entreprises : les derniers livres de la Légende des siècles (1877 et 1833), les charmants poèmes de l'Art d'être grand-père (1877) et surtout ses deux grandes fresques métaphysiques, la Fin de Satan et Dieu, qui paraîtront après sa mort. Sa vieillesse est comblée d'hommages. Atteint de congestion pulmonaire, il meurt le 22 mai 1885. Le 1er juin, le gouvernement de la République française lui fait des obsèques nationales et sa dépouille est transférée au Panthéon.

Poèmes de l'auteur :

 

  • 1er janvier

  • A André Chénier

  • A celle qui est restée en France

  • A celle qui est voilée

  • A ceux qu'on foule aux pieds

  • A ceux qui sont petits

  • A des âmes envolées

  • A des oiseaux envolés

  • A dona Rosita Rosa

  • A Granville, en 1836

  • A Jeanne

  • A l'Arc de triomphe

  • A l'enfant malade pendant le siège

  • A la belle impérieuse

  • A la fenêtre, pendant la nuit

  • A la France

  • A la mère de l'enfant mort

  • A M. Froment Meurice

  • A ma fille

  • A ma fille Adèle

  • A Madame D. G. de G.

  • A mademoiselle Louise B.

  • A Mlle Fanny de P.

  • A Petite Jeanne

  • A propos d'Horace

  • A propos de dona Rosa

  • A qui donc sommes-nous ?

  • A qui la faute ?

  • À quoi je songe

  • A quoi songeaient les deux cavaliers …

  • A Théophile Gautier

  • A un homme partant pour la chasse

  • A un poète

  • A un poète aveugle

  • A une femme

  • A une jeune fille

  • A Vianden

  • A Villequier

  • A Virgile

  • Abîme - L'Homme

  • Abîme - La Voie Lactée

  • Adieux de l'hôtesse arabe

  • Ah ! c'est un rêve ! non ! nous n'y consentons point

  • Aimons toujours ! Aimons encore !...

  • Air de la princesse d'Orange

  • Âme ! être, c'est aimer...

  • Amis, un dernier mot !

  • Amour secret

  • Apparition

  • Après l'hiver

  • Après la bataille

  • Attente

  • Au bois

  • Au bord de la mer

  • Au peuple

  • Au point du jour, souvent en sursaut, je me lève

  • Aucune aile ici-bas n'est pour longtemps posée

  • Autre chanson

  • Autre guitare

  • Aux arbres

  • Aux champs

  • Aux Feuillantines

  • Aux morts du 4 décembre

  • Aux proscrits

  • Avril

  • Bêtise de la guerre

  • Bièvre

  • Bon conseil aux amants

  • Booz endormi

  • C'est à coups de canon qu'on rend le peuple heureux

  • C'est la nuit ; la nuit noire, assoupie et profonde

  • C'était la première soirée

  • Canaris

  • Ce qu'on entend sur la montagne

  • Ce que c'est que la mort

  • Ce que dit la bouche d'ombre (I)

  • Ce que dit la bouche d'ombre (II)

  • Ce qui n'a pas encore de nom

  • Ce qui se passait aux Feuillantines vers 1813

  • Ce siècle avait deux ans

  • Ce siècle est grand et fort. Un noble instinct le mène

  • Cent mille hommes, criblés d'obus et de mitraille

  • Certes, elle n'était pas femme

  • Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent

  • Chanson (L'Ame en fleur)

  • Chanson (Proscrit, regarde les roses...)

  • Chanson d'autrefois

  • Chanson d'autrefois (autre)

  • Chanson de Gavroche

  • Chanson de grand-père

  • Chanson de pirates

  • Chanson des oiseaux

  • Chanson du bol de punch

  • Chanson pour faire danser en rond les petits enfants

  • Chant sur le berceau

  • Charles Vacquerie

  • Choses du soir

  • Clair de lune

  • Claire

  • Commencement d'une illusion

  • Conclusion

  • Crépuscule

  • Cri de guerre du mufti

  • D'après Albert Dürer

  • Danger d'aller dans les bois

  • Dans ce jardin antique où les grandes allées

  • Dans l'alcôve sombre

  • Dans l'ombre

  • Dans la forêt

  • Dans le jardin

  • Dante écrit deux vers

  • Demain, dès l'aube...

  • Depuis quatre mille ans il tombait dans l'abîme

  • Depuis six mille ans la guerre

  • Deux voix dans le ciel

  • Dicté en présence du glacier du Rhône

  • Dieu fait les questions pour que l'enfant réponde

  • Du haut de la muraille de Paris

  • Éclaircie

  • Ecrit après la visite d'un bagne

  • Ecrit au bas d'un crucifix

  • Ecrit en 1827

  • Ecrit sur la vitre d'une fenêtre flamande

  • Ecrit sur le tombeau

  • Elle avait pris ce pli ...

  • Elle est gaie et pensive ; elle nous fait songer

  • Elle était déchaussée, elle était décoiffée...

  • Elle était pâle, et pourtant rose...

  • En écoutant chanter la princesse ***

  • En écoutant les oiseaux

  • En hiver la terre pleure

  • En mai

  • En marchant la nuit dans un bois

  • En marchant le matin

  • En sortant du collège

  • Enthousiasme

  • Envoi des feuilles d'automne

  • Épitaphe de Jean Valjean

  • Est-il jour ? Est-il nuit ? horreur crépusculaire !

  • Et Jeanne à Mariette a dit

  • Être aimé

  • Exil

  • Explication

  • Extase

  • Fenêtres ouvertes

  • Fonction du poète

  • France ! à l'heure où tu te prosternes

  • Fuite en Sologne

  • Fulgur

  • Garde à jamais dans ta mémoire

  • Georges et Jeanne

  • Guitare

  • Halte en marchant

  • Hermina

  • Heureux l'homme occupé ...

  • Hier au soir

  • Hier, la nuit d'été, qui nous prêtait ses voiles

  • Horror

  • Hymne

  • Il fait froid

  • Il faut que le poète

  • Il lui disait: Vois-tu...

  • Insondable, immuable, éternel, absolu

  • J'ai cueilli cette fleur pour toi sur la colline

  • J'aime l'araignée

  • J'aime un petit enfant, et je suis un vieux fou.

  • Janvier est revenu. Ne crains rien, noble femme !

  • Je la revois, après vingt ans, l'île où Décembre

  • Je n'ai pas de palais épiscopal en ville

  • Je ne me mets pas en peine

  • Je ne veux condamner personne, ô sombre histoire

  • Je ne vois pas pourquoi je ferais autre chose

  • Je prendrai par la main les deux petits enfants

  • Je pressais ton bras qui tremble

  • Je racontais un conte

  • Je respire où tu palpites,

  • Je sais bien qu'il est d'usage...

  • Je suis enragé. J'aime

  • Je suis fait d'ombre et de marbre

  • Je suis naïf, toi cruelle

  • Je t'aime, avec ton oeil candide

  • Je travaille

  • Jeanne chante ; elle se penche

  • Jeanne dort

  • Jeanne endormie

  • Jeanne était au pain sec...

  • Jeanne fait son entrée

  • Jeanne songeait

  • Jeune fille, l'amour, c'est d'abord un miroir

  • Jeune fille, la grâce emplit tes dix-sept ans

  • Jeunes gens, prenez garde aux choses que vous dites

  • Joies du soir

  • Jolies femmes

  • Jour de fête

  • Jour de fête aux environs de Paris

  • L'art et le peuple

  • L'aube est moins claire...

  • L'aurore s'allume

  • L'autre

  • L'échafaud

  • L'enfance

  • L'enfant

  • L'expiation

  • L'hirondelle au printemps cherche les vieilles tours

  • L'ombre

  • L'oubli

  • L'univers, c'est un livre...

  • La blanche Aminte

  • La captive

  • La chanson de Maglia

  • La cicatrice

  • La coccinelle

  • La conscience

  • La douleur du pacha

  • La fête chez Thérèse

  • La fiancée du timbalier

  • La Figliola

  • La Fonction de poète

  • La hache ? Non. Jamais...

  • La méridienne du lion

  • La nature

  • La nature est pleine d'amour

  • La nichée sous le portail

  • La pauvre fleur disait au papillon céleste

  • La pente de la rêverie

  • La plume de Satan

  • La prisonnière passe...

  • La rose de l'infante

  • La sieste

  • La sortie

  • La source

  • La source tombait du rocher

  • La statue

  • La sultane favorite

  • La Terre - Hymne

  • La tombe dit à la rose

  • La vie aux champs

  • La ville prise

  • La vision de Dante

  • Laetitia rerum

  • Laissez. - Tous ces enfants sont bien là

  • Lazzara

  • Le cantique de Bethphagé

  • Le champ du potier

  • Le couchant flamboyait à travers les bruines

  • Le crapaud

  • Le crucifix

  • Le deuil

  • Le doigt de la femme

  • Le firmament est plein de la vaste clarté

  • Le hibou

  • Le manteau impérial

  • Le matin

  • Le mendiant

  • Le poème éploré se lamente

  • Le poète bat aux champs

  • Le poète dans les révolutions

  • Le poète s'en va dans les champs

  • Le pot cassé

  • Le Progrès calme et fort...

  • Le ravin

  • Le rouet d'Omphale

  • Le sacre de la femme - Ève

  • Le sacre de la femme - Ineffable lever...

  • Le satyre

  • Le soleil était là qui mourait dans l'abîme

  • Le soleil s'est couché ce soir dans les nuées

  • Le trouble-fête

  • Le vieillard chaque jour dans plus d'ombre s'éveille

  • Les autres en tout sens laissent aller leur vie

  • Les Djinns

  • Les enfants lisent, troupe blonde

  • Les enfants pauvres

  • Les femmes sont sur la terre...

  • Les forts

  • Les fusillés

  • Les innocents

  • Les martyres

  • Les oiseaux

  • Les pauvres gens

  • Les paysans au bord de la mer

  • Les siècles sont au peuple...

  • Les tronçons du serpent

  • Lettre à une femme

  • Liberté !

  • Lise

  • Lorsque l'enfant paraît

  • Lorsque ma main frémit si la tienne l'effleure

  • Lux

  • Ma Jeanne, dont je suis doucement insensé

  • Magnitudo parvi

  • Mai

  • Mais tu brûles !

  • Malédiction

  • Me voici ! c'est moi ! Rochers, plages

  • Melancholia

  • Mes deux filles

  • Mes poèmes !

  • Mon bras pressait ta taille frêle...

  • Mors

  • Mugitusque boum

  • N'envions rien

  • N'est-ce pas, mon amour, que la nuit est bien lente

  • Non

  • Nos morts

  • Nous

  • Nous allions au verger cueillir des bigarreaux

  • Nouvelle chanson sur un vieil air

  • Novembre

  • Nuit

  • Nuit tombante

  • Nuits d'hiver

  • Nuits de juin

  • Ô Charles, je te sens près de moi...

  • Ô gouffre ! l'âme plonge et rapporte le doute

  • Ô mes lettres d'amour, de vertu, de jeunesse

  • Ô Rus

  • Ô soldats de l'an deux ! ...

  • Ô souvenirs ! printemps ! aurore !

  • Ô temps ! si l'on pouvait dans ton urne profonde

  • Oceano nox

  • Oh! de mon ardente fièvre

  • Oh ! dis ! pourquoi toujours regarder sous la terre

  • Oh ! je fus comme fou...

  • Oh ! n'insultez jamais une femme qui tombe !

  • Oh! pour remplir de moi ta rêveuse pensée

  • Oh ! quand je dors...

  • Oh ! qui que vous soyez, jeune ou vieux, riche ou sage

  • On vit, on parle...

  • Où donc est la clarté ? Cieux, où donc est la flamme ?

  • Où donc est le bonheur ? disais-je.

  • Oui, je suis le rêveur ...

  • Paris bloqué

  • Paris incendié

  • Paroles sur la dune

  • Paroles dans l'ombre

  • Passé

  • Pasteurs et troupeaux

  • Pendant que le marin...

  • Pendant une maladie

  • Pepita

  • Petit Paul

  • Pleurs dans la nuit

  • Premier mai

  • Près d'Avranches

  • Printemps

  • Prologue

  • Promenades dans les rochers (I)

  • Promenades dans les rochers (II)

  • Promenades dans les rochers (III)

  • Promenades dans les rochers (IV)

  • Puisqu'ici-bas toute âme

  • Puisque j'ai mis ma lèvre à ta coupe encor pleine

  • Puisque le juste est dans l'abîme

  • Puisque mai tout en fleurs dans les prés nous réclame

  • Puisque nos heures sont remplies

  • Pure innocence ...

  • Quand deux coeurs en s'aimant ont doucement vieilli

  • Quand la lune apparaît dans la brume des plaines

  • Quand le livre où s'endort chaque soir ma pensée

  • Quand les guignes furent mangées,

  • Quand nous habitions tous ensemble

  • Que t'importe, mon coeur

  • Quelle est la fin de tout ?

  • Quelques mots à un autre

  • Regard jeté dans une mansarde

  • Regardez : les enfants se sont assis en rond

  • Rêverie

  • Ronde pour les enfants

  • Rosa fâchée

  • Saison des semailles. Le soir

  • Sara la baigneuse

  • Satan dans la nuit - I

  • Satan dans la nuit - II

  • Satan pardonné

  • Soir

  • Soleils couchants

  • Sonnez, sonnez toujours, clairons de la pensée

  • Sous les arbres

  • Souvenir de la nuit du 4

  • Spectacle rassurant

  • Stella

  • Sur la falaise

  • Sur une barricade

  • Suzette et Suzon

  • Tous les hommes sont l'Homme ...

  • Toute la vie d'un coeur - 1817 - Adolescence

  • Toute la vie d'un coeur - 1819

  • Toute la vie d'un coeur - 1820

  • Toute la vie d'un coeur - 1822 - Quinze-vingt

  • Toute la vie d'un coeur - 1826

  • Toute la vie d'un coeur - 1833 - A J...

  • Toute la vie d'un coeur - 1835 - Promenade

  • Tristesse d'Olympio

  • Trois ans après

  • Tu me vois bon charmant et doux ...

  • Tu rentreras comme Voltaire...

  • Ultima verba

  • Un grand sabre serait d'utilité publique

  • Un groupe tout à l'heure était là sur la grève...

  • Un hymne harmonieux sort des feuilles du tremble

  • Un jour au mont Atlas

  • Un jour je vis le sang couler de toutes parts

  • Un jour je vis, debout au bord des flots mouvants

  • Un manque

  • Un soir que je regardais le ciel

  • Une bombe aux Feuillantines

  • Une femme m'a dit ceci : - J'ai pris la fuite

  • Une nuit à Bruxelles

  • Une nuit qu'on entendait la mer sans la voir

  • Une terre au flanc maigre

  • Unité

  • Veni, vidi, vixi

  • Vénus

  • Vere novo

  • Vers 1820

  • Vieille chanson du jeune temps

  • Viens ! - une flûte invisible

  • Vision sombre ! un peuple en assassine un autre

  • Vivants

  • Voeu

  • Voici que la saison décline

  • Vois, cette branche est rude, elle est noire...

  • Voyons, d'où vient le verbe ? Et d'où viennent les langues ?

 

Citations, proverbes... de l'auteur

 

« Bénie soit la providence qui a donné à chacun un joujou: la poupée à l'enfant, l'enfant à la femme, la femme à l'homme et l'homme au diable. »

« C'est une étrange prétention des hommes de vouloir que l'amour conduise quelque part. »

« L'instinct, c'est l'âme à quatre pattes; la pensée c'est l'esprit debout. » 

« Aimer c'est la moitié de croire. »

« Le souvenir, c'est la présence invisible. »

« Comme le souvenir est voisin du remords ! »

« Toutes les grandeurs de ce monde ne valent pas un bon ami. »

« Le suicide n'est pas une lâcheté comme le disent les prêcheurs qui exagèrent. Ce n'est pas non plus un acte de courage. C'est une lutte entre deux craintes. Il y a suicide quand la crainte de la vie l'emporte sur la crainte de la mort. »

« Si l'âme n'était pas immortelle, la mort serait un guet-apens. »

« L'homme qui ne médite pas vit dans l'aveuglement, l'homme qui médite vit dans l'obscurité. Nous n'avons que le choix du noir. »

« Aimer, c'est savoir dire je t'aime sans parler. »

« La prière est la soeur tremblante de l'amour. »

« Elle caresse, elle effraye, elle attendrit, et c’est un miracle de son talent que la même femme, qui vient de vous faire tant frémir, vous fasse tant pleurer. »

« La vie est une phrase interrompue. »

« D'ailleurs, parce que le vent, comme on dit, n'est pas à la poésie, ce n'est pas un motif pour que la poésie ne prenne pas son envol. Tout au contraire des vaisseaux, les oiseaux ne volent bien que contre le vent. Or la poésie tient de l'oiseau. »

« Cette cloison qui nous sépare du mystère des choses et que nous appelons la vie. »

« Et l'on voit de la flamme aux yeux des jeunes gens, mais dans l'oeil du vieillard, on voit de la lumière. »

« Les souvenirs sont nos forces. Quand la nuit essaie de revenir, il faut allumer les grandes dates, comme on allume des flambeaux. »

« Deux grands problèmes pendent sur le monde : la guerre doit disparaître et la conquête doit continuer. »

               Napoléon le petit (1852)

« C'était un de ces jours printaniers où mai se dépense tout entier ; la création semble n'avoir d'autre but que de se donner une fête. »

« C'est de l'enfer des pauvres qu'est fait le paradis des riches. »

« La vérité est comme le soleil. Elle fait tout voir et ne se laisse pas regarder. »

« L'enfer est tout entier dans ce mot : solitude. »

« Ce n'est rien de mourir ; c'est affreux de ne pas vivre. »

« C'est une erreur de croire que la passionquand elle est heureuse et pureconduit l'homme à un état de perfection; elle le conduit simplement à un état d'oubli. »
               Les Chansons des rues et des bois (1865)

« Ce génie particulier de la femme qui comprends l'homme mieux que l'homme ne se comprend. »
               Les Misérables (1862)

« Comme le souvenir est voisin du remords !»

 

« Chaque enfant qu'on enseigne est un homme qu'on gagne.
Quatre-vingt-dix voleurs sur cent qui sont au bagne
Ne sont jamais allés à l'école une fois,
Et ne savent pas lire, et signent d'une croix.
C'est dans cette ombre-là qu'ils ont trouvé le crime.
L'ignorance est la nuit qui commence l'abîme.
Où rampe la raison, l'honnêteté périt. »
               Les Quatre vents de l'esprit, I,24 - 1881

« Les grandes révolutions naissent des petites misères comme les grands fleuves des petits ruisseaux. »
               Choses vues

« Ne soyons plus anglais ni français ni allemands. Soyons européens. Ne soyons plus européens, soyons hommes. - Soyons l'humanité.
Il nous reste à abdiquer un dernier égoïsme : la patrie. »
               Choses vues

Laisse un peu d'or rouler de son palais sur ceux que le noir janvier glace et que la faim harcèle.

               Les Contemplations (1856)

La force la plus forte, c'est un coeur innocent.

Les feuilles d'automne (1831)

L'amour, c'est le cri de l'aurore. L'amour c'est l'hymne de la nuit.

               Les Contemplations (1856)

Le coeur humain ne peut contenir qu'une certaine quantité de désespoir. Quand l'éponge est imbibée, la mer peut passer dessus sans y faire entrer une larme de plus.

               Notre-Dame de Paris (1831)

L'avenir, fantôme aux mains vides, qui promet tout et qui n'a rien.

               Les Voix intérieures (1837)

On s'en va qu'en on besoin de distraction,et on revient qu'en a besoin de bonheur.

L'homme est une prison dans la-quel heureusement l'âme reste libre.

Le malheur fait l'éducation de l'intelligence.

               Les Misérables (1862)