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Francois Marie Adrouet, dit Voltaire (Paris, 1694 – Paris, 1778).

De l’œuvre immense de cet écrivain qui aborda tous les genres, on ne retiendra ici que ce qui touche à la poésie. Pourvu d'une solide formation classique, c'est du reste par un poème épique, la Henriade, que Voltaire s'illustre d'abord dans les lettres en 1723. Cette imitation un peu appuyée de la Franciade de Ronsard sera suivie par une série de tragédies écrites dans le sillage de Racine, mais où le sujet se veut plus moderne, tel Zaïre (1732). Voltaire cherche surtout à exprimer, en vers comme en prose, la philosophie pratique qui est la sienne. Ainsi chantera-t-il sa morale épicurienne dans son Discours en vers sur l'homme (1738), qui ne manque pas de souffle ni d'envergure. C'est toutefois à ses poèmes plus confidentiels que l'on peut s'attacher encore, ceux auxquels les déconvenues sentimentales, le désabusement, plus tard la maladie et la vieillesse donnent un tour plus direct. On ne saurait cependant se dissimuler que le poète demeure chez lui très inférieur à l'historien du Siècle de Louis XIV, et plus encore au merveilleux prosateur des Contes philosophiques, parmi lesquels Candide ou l'Optimisme (1759) constitue incontestablement son chef-d'oeuvre.

De son immense œuvre littéraire, on lit aujourd’hui essentiellement ses contes et romans, où se concentre le meilleur de l'écrivain – la fantaisie, la finesse du trait, le bonheur de l’écriture, l’esprit du philosophe –, mais aussi les Lettres philosophiques, le Dictionnaire philosophiqueet sa prodigieuse correspondance, plus de 21 000 lettres retrouvées. Son théâtre, ses poésies épiques, ses œuvres historiques, qui firent de lui l’un des écrivains français les plus célèbres au XVIIIe siècle, sont aujourd’hui largement négligés ou ignorés.

Considéré par la Révolution française– avec Jean-Jacques Rousseau, son frère ennemi – comme un précurseur, il entre au Panthéonen 1791, le deuxième après Mirabeau. Célébré par la IIIe République(dès 1870, à Paris, un boulevard et une place portent son nom, puis un quai, une rue, un lycée, une station de métro…), il a nourri, au XIX siècle, les passions antagonistes des adversaires et des défenseurs de la laïcité de l’État et de l’école publique, et, au-delà, de l’esprit des Lumières. 

Poèmes de l'auteur

 

  • A Mademoiselle de Guise

  • A Mme du Châtelet

  • A Mme Lullin

  • A Monsieur le Chevalier de Boufflers

  • A Monsieur le comte Algarotti

  • Épigramme sur Gresset

  • Les Fréron

  • Les Souhaits

  • Les Vous et les Tu